Transportissimo souhaite publier des portraits d’entrepreneurs. Vous souhaitez mettre en valeur votre expérience. Adressez un message avec vos coordonnées à jyk@transportissimo.com et vous serez contacté. Voici l’expérience de Christelle Gulszinski, créatrice d’entreprise.
La passion de la route existe. Christelle Gulszinski vient de créer son entreprise de transport. Mais tout a commencé 30 ans plutôt, dans l’entreprise familiale en Vendée. Son père, Louis Bret était transporteur et la jeune Christelle découvre les camions. Lorsqu’il a fallu choisir un métier, elle se dirigera vers celui de conductrice. Elle sillonne la France durant plusieurs années et ne regrette pas son choix de vie. Puis, elle se marie … à un transporteur. L’entreprise artisanale lui permet encore de prendre le volant. Puis, les enfants arrivent, un, deux, trois puis quatre. Elle arrête la route et s’occupe activement de la gestion de l’entreprise de son mari tout en développant un projet qui lui tient à cœur. Elle reprend alors des études et obtient son attestation de capacité. 
Christelle Gulszinski
Les années à suivre, au quotidien, la gestion d’une entreprise de transport n’ont fait qu’entretenir la passion du métier. Fin 2017, Christelle Gulszinski prend livraison de ses deux premiers tracteurs Renault T480 attelés à des semi-remorques Marrel. Ce sont des ensembles peints d’une belle couleur métallisée. Un premier conducteur a été recruté en septembre 2017 puis un second en fin d’année « Il s’agit d’excellents professionnels très consciencieux, chacun, une trentaine d’années, qui sont autonomes et savent prendre soin d’un matériel neuf qui correspond parfaitement à un choix d’exploitation mixte, selon la période de l’année, en carrière ou pour le transport de céréales dans le Nord de la Seine et Marne. » précise la chef d’entreprise qui se félicite de ne pas avoir eu de difficultés à recruter.
Les deux premiers ensembles
Les véhicules ont été achetés neufs. « Les Renault, avec contrats d’entretien sur 5 ans, ont été achetés à Gonesse et nous sommes allés chercher les semi à l’usine Marrel à Andrézieux Bouthéon. Comme cela, j’ai eu le plaisir de reprendre le volant » détaille Christelle qui ne regrette pas son choix d’être devenu « patronne ». Il s’agit aussi d’un aboutissement en pensant à son père qui lui a appris le métier et qui est malheureusement parti trop tôt.
Aujourd’hui, heureuse des premiers mois d’exploitation, elle imagine développer raisonnablement son entreprise jusqu’à posséder quatre ensembles. Son entreprise, à Saint Soupplets (77), est idéalement située à proximité des grands travaux qui vont rythmer la vie de l’Ile de France durant plusieurs années. « Nous allons pouvoir surfer, jusqu’en 2024, sur les travaux du Grand Paris, ce qui me permettra d’augmenter mon parc, mais raisonnablement » estime Christelle Gulszinski qui n’hésitera pas à remplacer l’un de ses conducteurs lorsque ce sera nécessaire …
