Roland Peugeot, âgé de 89 ans, est décédé le jeudi 7 janvier. Il avait occupé le poste de président du conseil de surveillance de l’entreprise de 1972 à 1998 puis la fonction de censeur au conseil de surveillance de 2001 à 2014 et il fut également membre du conseil d’administration d’Automobiles Peugeot de 1982 à 1996. Il était le fils de Jean-Pierre Peugeot, lui-même dirigeant d’Automobiles Peugeot de 1928 à 1966 et fondateur du Football club Sochaux-Montbéliard (FC Sochaux). Il était le père de Jean-Philippe Peugeot, président d’Etablissements Peugeot Frères (EPF) et administrateur et vice-président de FFP et d’Éric qui mène une carrière en dehors du Groupe.
A l’intérieur de l’entreprise familiale qui ne s’appelait pas encore PSA, il a travaillé à la croissance externe par un rapprochement avec Renault dans les années 60, puis il y eut la reprise de Citroën, en 1976. A la demande de l’Etat, Peugeot reprend le constructeur aux chevrons, puis deux ans plus tard, Chrysler Europe. Cela a facilité le développement du constructeur en Grande-Bretagne comme en Espagne.
Entré dans l’entreprise à 27 ans, Roland Peugeot aimait vraiment l’automobile et il était connu pour passer du temps avec les ingénieurs et sur les chaines d’assemblage. « S’il roulait en Peugeot au quotidien, Roland Peugeot aimait également prendre le volant de Ferrari ou d’Aston Martin » se souvient-on dans l’entreprise. S’il a participé à l’évolution de la nouvelle gouvernance du groupe, il prend du recul, en 2014, date de l’entrée de l’Etat et de Dongfeng au capital de PSA.