Le groupe français de gestion de l’eau et des déchets Suez structure l’externalisation de son transport avec GedTrans. Il explique les avantages d’une gestion documentaire collaborative.
« Chez Suez, les prestations de transport externalisées au niveau national représentent 115 M€ et plus de 200 000 camions par an, chiffre tout d’abord Pascal Olivier, Directeur Transport National à la Direction Logistique, Matériel & Maintenance de Suez, premier fournisseur d’eau dans le monde et gestionnaire du recyclage, de la valorisation et de l’enfouissement des déchets. Nous considérons ici le transport aval sous-traité. Suez exploite des camions complets qui viennent charger des déchets au départ de nos centres de tri, soit pour les ensevelir soit pour les incinérer. »
« Nous organisons le transport pour le compte de nos clients, les divisions de Suez correspondant à différents types de déchets – le bois, les matières dangereuses, les métaux non-ferreux, etc. Il est donc important que nous puissions démontrer notre valeur ajoutée, notre expertise sur le transport. Clairement, la solution de gestion documentaire dématérialisée GedTrans contribue à cette démarche. En tant que donneur d’ordres, l’obligation de vigilance exige de vérifier que l’entreprise avec laquelle on contracte est en règle. Et de pouvoir le prouver en présentant plusieurs documents obligatoires : l’attestation de vigilance URSSAF datant de moins de 6 mois, l’extrait KBIS, l’attestation d’assurance, etc. »
« L’implémentation de GedTrans fut donc une priorité. Ce projet a été le premier à être déployé dans l’ensemble de nos agences. En quelques mois, nous avons référencé GedTrans pour l’appliquer à l’ensemble de nos activités de transport externalisé. »
300 transporteurs référencés
Carine Fichot, Responsable performance transport de SUEZ, développe : « Nous avons démarré la gestion documentaire avec GedTrans en 2018. Un premier objectif a été de s’assurer que nos sous-traitants utilisaient GedTrans, ou étaient prêts à s‘y inscrire. Ce critère est aujourd’hui intégré dans nos appels d’offres. Nous enregistrons 300 comptes de transporteurs référencés. »
« GedTrans présente l’avantage d’une base de données partagée. Tout transporteur référencé contribue au collectif. D’ailleurs, nous avons constaté que d’une division à l’autre, on retrouve en partie les mêmes prestataires. Au fur et à mesure, le travail de référencement est donc simplifié, comme l’est la collecte de documents. » Aujourd’hui, plus de 20 000 entreprises utilisent GedTrans en Europe.
Une ergonomie appréciée
Pascal Olivier et Carine Fichot soulignent les bénéfices opérationnels de GedTrans : « GedTrans nous apporte avant tout une approche commune et rationnelle de la gestion documentaire chez SUEZ. Nous avons remis à jour la liste de documents obligatoires, afin de les partager très facilement avec l’ensemble des entités. En outre, nous contrôlons aujourd’hui des documents que nous contrôlions peu ou pas hier. »
« GedTrans est simple, intuitif. L’utilisation de la base de données ne demande pas de formation particulière. Dans chaque division, deux ou trois personnes sont autorisées à créer de nouveaux comptes. Les autres exploitants sont simplement chargés de vérifier le statut de leurs partenaires réguliers ou ponctuels sur la plateforme. GedTrans permet également de demander un certain nombre de documents spécifiques à son domaine d’activité, en l’occurrence l’autorisation de transport de déchets chez Suez. »
ROI et compétitivité
« Le retour sur investissement est d’abord qualitatif. La fiabilité n’a pas de prix. Commercialement, nous mettons en avant cette montée en qualité auprès de nos clients. Les municipalités, en particulier, sont très sensibles à l’amélioration de la sécurité du transport. Quant aux gros industriels, ils utilisent déjà souvent des plateformes collaboratives pour mieux organiser et tracer leurs flux. Ils apprécient notre démarche, d’autant que nos concurrents ne sont pas forcément au même niveau ! Aujourd’hui, Suez est l’un des rares acteurs du déchet à centraliser le transport. »
« Nous gagnons aussi en productivité. Nos affréteurs passent moins de temps sur des relances administratives de vérification de documents pour se concentrer sur leur cœur de métier, l’optimisation de flux. Nous gérons moins de papier, ce qui participe aussi à la démarche environnementale de notre
groupe. »