Lundi 27 mai, le conseil d’administration de Renault s’est réuni à 8h00 pour discuter d’une opportunité qui est ébruité depuis plusieurs jours. Groupe Renault confirme avoir reçu une proposition de FCA (Fiat Chrysler Automobiles) concernant une potentielle fusion à 50/50 entre Groupe Renault et FCA. Il s’agit d’une décision stratégique qui ferait naitre le premier ensemble mondial de l’automobile. Naturellement il n’est pas question à cette heure d’imaginer la suite, mais le seul fait qu’une discussion soit engagée est un signe dans un secteur économique qui doit se réinventer … afin que certains acteurs ne disparaissent pas.
A l’issue de cette réunion, le conseil d’administration de Renault a décidé d’étudier avec FCA (Fiat Chrysler Automobiles) le projet de potentielle fusion à 50/50. Après avoir revu attentivement les termes de cette proposition amicale, le Conseil d’administration de Renault a décidé d’étudier avec intérêt l’opportunité d’un tel rapprochement, confortant l’empreinte industrielle du Groupe Renault et générateur de valeur additionnelle pour l’Alliance. Une communication interviendra le moment venu afin d’informer le marché des résultats de ces discussions, conformément aux lois et règlements applicables.
La marche forcée vers les nouvelles énergies, électricité, hydrogène ou autres demande des investissements et des moyens considérables. Les alliances sont indispensables. Les élections européennes ont un peu estompé les informations venant de Turin ou de Boulogne-Billancourt.
Au début de l’année, John Elkann, président de FCA avait indiqué que son groupe devait prendre une voie « plus « créative et audacieuses pour garantir un avenir solide et attractif » … nous y sommes. Le Financial Times, avant les Echos, a levé le voile, fait de suppositions, sur la possibilité d’un partenariat mondial bénéfique à chacun, d’égal à égal.
Cette communication interviendra après un week-end de spéculations sur les contours du partenariat mondial extensif envisagé par deux des principaux constructeurs automobiles mondiaux pour tenter de corriger leurs faiblesses respectives. L’existence de discussions a été révélée samedi par le Financial Times. Selon Les Echos, le gouvernement français, actionnaire de Renault, ne s’opposerait pas en évoquant un « Airbus de l’automobile ». Côté chiffre d’affaires, Renault pèse environ 57,4 milliards pour 110,4 milliards pour FCA Fiat-Chrysler.