Un recul de 30 depuis un mois et au plus bas depuis un an, à 58,80 dollars par baril le 23 novembre, va donner un peu d’oxygène aux trésoreries des entreprises de transport routier. La manœuvre de l’Arabie saoudite de vouloir réduire drastiquement sa production pour maintenir le cours ne marche pas. Le président américain, Donald Trump a fait savoir à son « allié » que ce n’était pas la bonne méthode. Il s’en est félicité, dimanche soir, dans un message sur Twitter « La baisse des cours du pétrole est une très bonne chose. C’est comme une grosse réduction d’impôt qui s’ajoute à de bonnes nouvelles sur le front économique. L’inflation faiblit », a-t-il écrit, remettant, au passage, un coup de pression sur la banque centrale pour qu’elle cesse de relever ses taux commente le quotidien Les Echos dans son édition de lundi.
Qu’en serait-il à la pompe ?
Début octobre, le prix du baril culminait à plus de 86 dollars. Vendredi, le Brent de la Mer du Nord perdait encore 6% pour se replier sous la barre des 60 dollars. Alors, la production est repartie à la hausse dans tous les grands pays producteurs (Emirats arabes unis, Etats-Unis, Russie). Selon les experts, les prix devaient se maintenir à un niveau bas. La prochaine réunion de l’Opep a lieu à Vienne (Autriche) le 6 décembre, alors que les experts annoncent une période de surproduction pour les lois à venir. Ce phénomène cyclique va-t-il réduire suffisamment les prix à la pompe pour calmer l’ardeur des gilets jaunes …