Paris veut aider les transporteurs

La ville capitale veut elle pacifier les relations avec les artisans et les transporteurs utilisant des véhicules utilitaires et des camions ? En tout cas, les annonces faites par la mairie semblent aller dans le sens d’une compréhension des professionnels.

Mais suffit-il d’apporter de l’argent pour faire passer la pilule d’une circulation catastrophique et de conditions de stationnement qui ont, elles aussi, dépassées les seuils de l’asphyxie? Quoiqu’il en soit, Christophe Najdovski, adjoint à la Maire de Paris en charge des transports, avait dévoilé début mars, un dispositif d’aide aux professionnels visant à leur permettre de remplacer leurs véhicules polluants par des véhicules électriques ou au gaz naturel pour véhicules (GNV).

Ceci alors qu’un premier plan de restriction du trafic des véhicules diesel les plus anciens est programmé à partir de juillet 2015 et que ces jours-ci un important pic de pollution enveloppe l’Ile de France.

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Christophe Najdovski, derrière Anne Hidalgo, propose une aide aux professionnels

De quoi s’agit-il ? La Mairie de Paris pourrait verser aux professionnels une aide à hauteur de 15% du prix d’achat HT et hors option du prix du véhicule. L’aide sera plafonnée à 3.000 ou 6000 euros pour un utilitaire léger électrique ou GNV selon que le PTAC est inférieur ou supérieur à 2,5 tonnes et à 9.000 euros pour un poids lourd propulsé par les mêmes énergies. En combinant cette aide avec le bonus écologique de l’Etat, “les professionnels bénéficieront ainsi d’une aide publique pouvant atteindre près de la moitié du coût total de leur véhicule propre“, estime Christophe Najdovski.

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Le propriétaire de ce Renault pourrait recevoir 6000 ou 9000 € en fonction du PTAC

 

Au total, Paris pourrait consacrer jusqu’à 12 millions d’euros sur la mandature au financement de ce dispositif. L’aide s’adresse aux petites entreprises de moins de 10 salariés et chaque entreprise ne peut bénéficier que d’une subvention. L’aide est ouverte aux professionnels parisiens, mais aussi à ceux de la petite couronne (92, 93 et 94) qui viennent travailler à Paris. Les bénéficiaires devront s’engager à conserver leur véhicule subventionné pendant au moins trois ans, à ne pas acheter durant cette période de véhicule thermique de norme inférieure à Euro 5 et à participer à une enquête anonyme sur l’usage du véhicule et l’évolution de sa mobilité. Cette incitation n’aura qu’une très faible incidence sur la pollution parisienne. Mais peut-être fera-t-elle évoluer les mentalités.

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