Le nouvel ensemble couvre les trois grandes briques applicatives du transport : l’informatique embarquée, le TMS (logiciel de transport) et la gestion sociale ; mais aussi la gestion de parc et l’entreposage.
Les fournisseurs informatiques OMP, GPI, ainsi que leurs filiales Eliot, Stock it, et IT2000 ont scellé leur rapprochement le 23 juillet 2019.
L’actionnaire majoritaire de ce nouvel ensemble se nomme NewAlpha Verto, un fonds de « growth equity ». Ce fond est orchestré par la société de gestion de NewAlpha Asset Management. NewAlpha Verto a fait appel aux investisseurs Adaxtra Capital et Bpifrance. Les fondateurs de chacune des deux maisons d’édition réinvestissent également dans le nouveau montage. alors Leur management et plusieurs dizaines de salariés (sur 120 personnes au total) complètent l’actionnariat.
Le fonds de capital développement cible les PME technologiques rentables. Principalement françaises, dans la santé, les niches industrielles, et dont les valorisations sont comprises entre 15 et 80 millions d’euros. Avec les groupes OMP et GPI, NewAlpha met la main sur deux structures historiques de l’informatique transport, et à fort potentiel.

Des grands groupes aux PME
Avec une croissance annuelle dépassant les 10 %, l’ensemble a réalisé 18 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018 pour un Ebitda consolidé de 5 M€. Il compte plus de 1200 clients. Du côté de GPI, on trouve de nombreuses PME, parmi lesquelles Vingeanne (52), Gamba-Rota (10), Trans’hit (68), TMG (22), Ageneau (49), Bert (26), Dumont (62), Oberson (39). Il y a aussi de plus grosses structures telles que Mauffrey (88) et GT Location (33). La branche Stock IT de GPI, spécialisée dans la gestion d’entrepôts (WMS), affiche également de belles références avec Doumen (24), Prévoté (95) Dupessey (77) ou encore Rouxel (56), pour n’en citer que quelques-unes.
Concernant OMP, on peut nommer sur la partie TMS LSO et/ou informatique embarquée Eliot : Tratel (38), Altead (01), Le Calvez (29), Napoly (61), Premat (91), Bertin (35), Caillot (77), Desert (35), Kimmel (67), Depaeuw (59), F. Georgelin (22), Vigneron (54), Agriliance Vivescia Services (51), Garnier (22), Jourdan (50), Prevost (93), Raud (49), mais aussi DB Schenker, Brun Invest (38), Geodis Road Transport (73), et Total avec ses filiales combustibles.

D’ores et déjà, ce nouvel ensemble s’affiche comme « un acteur incontournable du marché français de l’informatique transport et de la logistique ». Et liste ses différents produits :
- Les solutions TMS (LSO, D’Artagnan, Route2000w)
- WMS (Stock IT)
- Gestion de parc (GPI Parc, GesAtel)
- La solution de gestion des temps conducteurs & archivage légal (Timedisc Web, Timedisc-Eliotime Web)
- L’informatique Embarquée (Eliot)

Des synergies technologiques
L’ensemble de ces briques applicatives couvre véritablement l’ensemble des besoins informatiques des entreprises de transport – dont les plus actuels : dématérialisation, signature électronique, traçabilité jusqu’au dernier kilomètre, etc. – et leur diversification logistique. La plupart de ces logiciels sont interfacés depuis des années, et permettent déjà un flux d’informations fluide entre les ordinateurs de bord et l’informatique d’entreprise, à l’exemple d’Eliot et de d’Artagnan. De nombreuses synergies informatiques potentielles sont néanmoins envisageables. La montée en puissance des applications mobiles comme extension des TMS, ou encore l’agrégation des données issues de l’informatique embarquée constructeur, pousse à de nouvelles interfaces et fonctionnalités. Les demandes des transporteurs sont de plus en plus nombreuses, et pressantes. Dans ce contexte, la puissance de développement des prestataires informatiques sera une donnée décisive de compétitivité dans les années à venir.