Migrants, le trafic continue et l’insupportable monte d’un cran.

La vocation d’un camion à nouveau détournée. Voici un nouvel exemple du sort réservé aux migrants venus du Moyen-Orient. Ceux-ci ont voyagé depuis l’Irak dans des conditions épouvantables. 51 personnes au total, dont 14 femmes et 17 enfants (10 garçons et 7 filles) ont été repérés lors d’un contrôle sur l’autoroute allemande A12, à l’entrée de ce week-end, entre la Pologne et Berlin. Vous avez bien lu … 51 humains entassés dans une semi-remorque qui était parti de Turquie, fait un crochet par les pays de l’Est avant de traverser la Pologne et pénétrer sur le territoire allemand par le länder de Brandebourg.

Le camion immatriculé en Turquie a été contrôlé à 2h00 du matin dans la nuit de vendredi à samedi 16 septembre par la police autoroutière à l’Est de Berlin. L’officiel de Police qui a commenté cet événement a parlé d’une vision choquante lors de sa rencontre avec ces malheureux. Ces personnes étaient entassées au milieu des marchandises, debout ou assis, sans doute à tour de rôle. On peut imaginer le calvaire de ces gens durent des dizaines d’heure. Le conducteur, de nationalité turque, qui ne pouvait pas ignorer la nature de son chargement, a été interpellé et placé en garde à vue. Pour le moment, il ne s’est pas exprimé.

Souvenons-nous qu’en août 2015, 59 hommes, 8 femmes et 4 enfants syriens, irakiens, iraniens, et afghans avaient été retrouvés morts étouffés dans un camion frigorifique en Hongrie. Le procès des dix accusés se tient depuis le 21 juin 2017 à Kecskemét, dans le sud-est de la Hongrie. Ils sont neuf bulgares et un afghan de 30 ans, le chef présumé des trafiquants à être jugés. Dans cette affaire abominable, la sentence n’est pas encore rendue.

Concernant la dernière affaire, les 51 personnes ont plus de chance. Elles ont déjà été examinées et nourries. Beaucoup étaient sévèrement déshydratées. Des vérifications sont en cours par les autorités allemandes. Le trafic d’êtres humains ne s’arrêtera pas ainsi. Tant que les passeurs gagneront de l’argent facile « sur le dos de la misère du Monde ».

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