L’étude commanditée par le groupement professionnel est enfin prête. Les conclusions seront rendues publiques dans deux semaines. «Ce diagnostic tombe à point nommé puisqu’il coïncide avec le lancement de l’écosystème poids lourd et carrosserie industrielle (PLCI). Il guidera les mesures à mettre en place pour atteindre les objectifs fixés dans le contrat de performance signé avec l’État », commente un membre du groupement.
heureuse décision que de valoriser la filière
En vertu de ce protocole signé en juillet dernier, la profession s’engage d’ici 2020 à porter l’effectif du secteur à 24000 employés et la production annuelle à 34 500 unités contre 6 000 en 2014. Elle s’engage aussi à contribuer au PIB à hauteur de 8 milliards de DH et à réaliser 6 milliards de chiffre d’affaires à l’export.
En contrepartie, les opérateurs bénéficieront de primes, de la limitation graduelle de l’âge des véhicules circulant (20 ans maximum d’ici 2020), de l’optimisation de la charge en circulation et de l’accroissement de la commande publique, le tout financé par l’État. De plus, le dispositif comprend également l’assouplissement des conditions d’éligibilité à la prime de renouvellement du parc et sa généralisation à tout transporteur disposant de véhicules poids lourds dont l’âge dépasse 15 ans, la mise en place d’un mécanisme de financement des semi-remorques en partenariat avec les institutions bancaires, l’accès au foncier à un prix attractif et l’appui à la formation. Les premières mesures seront mises en œuvre début 2016.
Les besoins en transport sont essentiels à l’économie
Le secteur compte une centaine d’entreprises qui génèrent un courant d’affaires annuel de 12 milliards de Dirham dont un milliard réalisé à l’export sur le continent.