Dans la perspective du plan de relance global envisagé par le Gouvernement, l’OTRE a transmis mercredi 29 avril un document de 12 pages en proposant de « protéger, sauvegarder, développer, relancer, soutenir » les petites et moyennes entreprises de transport routier.
L’OTRE, l’un des principales organisations patronales du transport décide d’entrer dans le débat à un moment crucial où de nombreuses entreprises fragilisées jouent leur survie …
Voici l’entrée en matière de l’OTRE et retrouver le document complet ici en pièce jointe :
« Face à l’intensité de la dégradation de la situation actuelle des entreprises du transport routier, l’OTRE a élaboré un véritable plan de survie des ETI, PME et TPE dans la perspective du plan de relance du Gouvernement.
L’impact de cette crise conjoncturelle est colossal pour notre secteur. Plus de 52% du parc de véhicules est à l’arrêt. Chacun doit avoir conscience qu’il n’y aura pas de pénurie des moyens de transport dans les mois à venir.
La reprise sera lente et progressive. La surcapacité sera durable avec des conséquences sur les prix, au niveau national comme européen. Ces prix pèseront sur les modèles économiques de la filière. Cela signifie clairement que les entreprises vont devoir conserver une partie de leurs véhicules sur parc. Il va falloir accompagner la reprise progressive de l’activité en maintenant en vie l’outil dans la perspective éloignée d’un retour à la pleine activité.
Aussi, le Gouvernement aura un rôle majeur à jouer pour soutenir notre secteur. D’abord en prolongeant et en repensant l’activité partielle des salariés ; ensuite en étendant la notion à « l’activité partielle des moyens » afin que le matériel non utilisé n’affecte ni le coût d’exploitation, ni la trésorerie des entreprises.
Dans cet objectif, il est crucial pour la survie des entreprises, et particulièrement pour les ETI/PME et TPE, de garantir une activité minimale sans que celle-ci puisse être captée par des pavillons étrangers dont certains pratiquent le dumping social, fiscal, énergétique, et bientôt sanitaire. Comment imaginer que nous puissions laisser nos salariés en activité partielle, nos véhicules sur parc, alors même que des opérateurs étrangers capteraient notre marché national dans des conditions sanitaires dégradées ? »
demande de suspension du cabotage
L’OTRE salue aussi avec grande satisfaction le soutien de la CPME à notre demande de suspension du cabotage en application de la clause de sauvegarde prévue par le règlement européen., tout comme nous soulignons la position de l’organisation syndicale FO-UNCP qui porte également la même revendication. https://www.cpme.fr/sites/default/files/2020-04/PropositionsCPME_Deconfinement.pdf