Les contrôles aux frontières pèsent sur les entreprises du transport routier

Les contrôles frontaliers sapent Schengen … La zone frontalière est en danger selon l’Unostra alors que les contrôles aux frontières au sein de l’espace Schengen sont censés appartenir au passé. En effet, pendant une génération, les voyages sans passeport étaient la norme dans presque toute l’Europe (22 des 28 membres de l’Union européenne appartiennent à Schengen, ainsi que quatre États non membres de l’UE).

Les contrôles aux frontières étaient rarement utilisés et, lorsqu’ils l’étaient, ils ne duraient que la durée d’un sommet politique ou d’un tournoi de football. Mais depuis la crise des réfugiés de 2015, les contrôles « temporaires » aux frontières sont devenus plus ou moins permanents dans six pays européens.

Ils devraient maintenant être prolongés de six mois, après les annonces coordonnées de la part de la France, de l’Allemagne, de l’Autriche, du Danemark, de la Suède et de la Norvège.

Pour l’Unostra membre de l’UETR, ce nouveau temps d’attente aux frontières est un paramètre de plus que les transporteurs doivent intégrer dans le calcul des temps de repos et de conduite des conducteurs Européens et un surcoût pour les PME de la Branche qu’elles devront répercuter dans leur coût et imposer à leurs clients. Leur survie en dépend.

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