La journée a été longue ! La réunion programmée mercredi 4 octobre entre les organisations patronales du transport routier, les syndicats de salariés et le gouvernement a bien eu lieu et c’est une réussite qui démontre bien que le dialogue est possible dans cette corporation. Pas moins de 11 heures de négociations non-stop ont été nécessaire pour aboutir à la signature, à l’unanimité, d’un accord qui était très attendu mais pas forcément évident. Chacun a donc fait preuve de discernement et de bonne volonté.
Cela a été long car il fallait prendre un ensemble de revendications point par point afin de sanctuariser les éléments les plus importants qui garantissent, entre autres, les remboursements des frais professionnels tout en sécurisant le salaire minimal hiérarchique. C’est à la fois précis et très technique. Après cela, il était nécessaire d’obtenir une sécurisation juridique conforme au droit afin qu’il n’y ait pas de retour en arrière possible lié par exemple à une contestation en justice.
D’autre part, pour le transport de fond et les conducteurs d’autocars, le 13ème mois a été validé ainsi que les amplitudes horaires pour ces derniers. « Il y a quelques travaux complémentaires à valider, mais le plus dur est fait. Demain jeudi, un communiqué commun sera publié par l’ensemble des organisations patronales » se félicite Jean-Marc Rivera, secrétaire général de l’OTRE.
Cet accord permettra certainement d’éviter une grève le 10 octobre, mais en plus, élément très important, de donner confiance à des prétendants au métier de conducteur routier qui pourraient être découragés par des tensions au sein de la profession et une incertitude quant aux rémunérations et remboursements de frais qui en représentent une part non négligeable.