Le ton monte entre l’OTRE et les plateformes

Une perquisition a été réalisée dans les locaux de l’OTRE suite à une plainte de Chronotruck qui reproche la position de la fédération sur les plateformes d’intermédiation.

Dans un communiqué, l’OTRE a fait savoir qu’une perquisition avait été réalisée dans ses locaux parisiens par l’Autorité de la Concurrence sur saisine du Ministre chargé de l’économie, à la suite de la plainte déposée par la société Chronotruck. Il est reproché à l’organisation professionnelle représentative des TPE et PME du transport routier ses positions exprimées sur les plateformes d’intermédiation.

Pour rappel, les services d’instruction de l’Autorité de la concurrence dispose de l’autorisation d’un juge pour réaliser des opérations de visite et saisie imprévues auprès d’entreprises suspectées d’avoir usé de pratiques anticoncurrentielles dans le secteur du transport routier de marchandises. Précisons que l’Autorité de la Concurrence n’a pas établi la culpabilité des entreprises suspectées à ce stade et que les parties prenantes dans ce dossier n’ont pas souhaité communiquer.

Dans le communiqué l’OTRE réaffirme la « légitimité de son rôle de syndicat professionnel à soulever un certain nombre d’interrogations d’importance pour la profession concernant le statut juridique des plateformes d’intermédiation, leur respect des règles applicables à la profession réglementée de transporteur routier ou de commissionnaire ou encore sur les garanties de sécurisation des Data collectées. L’OTRE n’entend pas se taire. Elle aborde avec sérénité et confiance cette procédure dans laquelle elle continuera de remplir sa mission : défendre les intérêts des entreprises du transport routier pour aujourd’hui et pour demain ».

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