Journée de l’air pur

Légende photo d’ouverture : Un épais brouillard de pollution enveloppant New Delhi, en Inde. © ONU Info/Anshu Sharma

Dans le monde entier, neuf personnes sur 10 respirent un air pollué. La pollution de l’air contribue aux maladies cardiaques, aux accidents vasculaires cérébraux, au cancer du poumon et à d’autres maladies respiratoires.

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Est-ce une gageure ou cette attente essentielle peut s’avérer réaliste ? A l’occasion de la première Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a réclamé lundi 7 septembre, un changement radical et systémique pour empêcher les émissions de polluants atmosphériques.

Sept millions de décès prématurés

On estime que la pollution atmosphérique est à l’origine de 7 millions de décès prématurés chaque année, principalement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Elle menace également l’économie, la sécurité alimentaire et l’environnement.

« Alors que nous nous relevons de la pandémie de coronavirus, le monde doit accorder bien plus d’attention à la pollution de l’air, qui aggrave également les risques liés à la Covid-19. Nous devons également nous attaquer d’urgence à la menace plus profonde que représentent les changements climatiques. Limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius contribuera à réduire la pollution de l’air, le nombre de décès et les maladies », a déclaré le chef de l’ONU António Guterres, dans un message pour cette journée.

Chute des émissions avec les mesures de confinement

Le Secrétaire général a rappelé que les mesures de confinement prises cette année ont fait chuter les émissions de façon spectaculaire et permis de respirer un air plus pur dans de nombreuses villes, mais que les émissions sont déjà reparties à la hausse et dépassent même les niveaux pré-pandémiques dans certains endroits.

« Nous avons besoin d’un changement radical. Il est plus que jamais impératif de renforcer les normes, les politiques et les lois environnementales, qui empêchent les émissions de polluants atmosphériques » martèle António Guterres qui ajoute que les pays doivent également cesser de subventionner les combustibles fossiles, et au niveau international, les pays doivent coopérer pour s’aider mutuellement dans la transition vers les technologies propres. Et pour conclure, « J’exhorte tous les pays à utiliser leurs plans de relance post-pandémie pour soutenir la transition vers les énergies propres et les transports durables ainsi que des emplois sains et durables ».

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