Au plus haut de l’Etat, c’est le président de la République qui s’était saisi du dossier. L’État et les sociétés APRR et AREA ont signé un plan d’investissement autoroutier d’un montant de près de 220 millions d’euros. Ce plan d’investissement prévoit la réalisation d’une quinzaine d’opérations, en association avec les collectivités territoriales pour certaines d’entre elles. Il s’agit de la création ou aménagement de diffuseurs, la construction de passages à faune et d’aménagements pour la protection du milieu naturel, et la réalisation de places de parking de covoiturage. Selon les entreprises concernées, ces investissements permettront d’accélérer le développement et la modernisation du réseau, tout particulièrement dans les domaines de l’environnement et du service à la clientèle. Mais pas pour les plus gros payeurs qui sont les transporteurs. Ce plan est financé par une hausse tarifaire annuelle additionnelle sur les années 2019 à 2021 de 0,287 % pour APRR et 0,413 % pour AREA.
Alain Vidalies
Selon Alain Vidalies qui vient de publier un communiqué les modalités de ce plan viennent d’être finalisées. S’élevant à plus de 800 millions d’euros, il comprend au total du réseau autoroutier 32 opérations de type échangeurs, présentant un intérêt pour la desserte locale et pour les usagers de l’autoroute, et 25 opérations de type aires de covoiturage et aménagements pour le milieu naturel qui n’est donc pas lié à l’amélioration du service pour les plus gros pourvoyeurs. « Comme l’a souhaité le Gouvernement, cet accord prend en compte les hypothèses actualisées en matière de prévision de trafic et d’inflation, suivant les dernières recommandations de l’ARAFER (autorité de régulation des activités ferroviaires et routières) présidé jusqu’en 2022 par Bernard Roman, a été nommé par un décret du président de la République. Il comprend également des clauses contractuelles dans le cadre de la régulation renforcée mise en place depuis 2015. Les collectivités se sont fortement engagées dans ce plan, en apportant un financement de plus de 50 % en moyenne pour les opérations routières d’intérêt local.
Forcement, le transport routier passe à la caisse
Le complément de financement proviendra d’une faible augmentation des péages, limitée de 0,1 à 0,4 % par an de 2019 à 2021 conformément aux objectifs initiaux de ce plan. Avec cet accord, le calendrier initialement fixé a été tenu. Après la signature des protocoles, l’ARAFER sera saisie, conformément aux nouvelles dispositions prises par le Gouvernement qui prévoient que les conditions de mise en œuvre du plan seront contrôlées par cette autorité indépendante.Toutes ces étapes permettront d’engager les premiers travaux dès la fin de l’année 2017. Ce plan très attendu par les territoires permet la création de près de 5 000 emplois et le soutien immédiat à l’activité dans notre pays. » conclut Alain Vidalies
liste des travaux prévus
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Liste_des_operations_-_Plan_d_investissement_autoroutier_-_26_01_17-1-2.pdf