FNTR note de conjoncture du transport routier avec quelques bonnes nouvelles

Dans sa dernière note de conjoncture pour le 1er trimestre 2017, la Fédération Nationale des Transports Routiers note une amélioration de l’activité et de l’emploi salarié malgré la hausse de 20% du coût du carburant. « Si l’activité du TRM s’améliore ce 1er trimestre de l’année, nous sommes attentifs à l’évolution du marché qui est fortement impacté par la hausse simultanée du carburant » prévient Jean-Christophe Pic, Président de la FNTR.

Jean-Christophe Pic

L’organisation professionnelle précise qu’entre le 1er trimestre 2016 et le 1er trimestre 2017, l’activité du secteur du transport routier de marchandises français pour compte d’autrui (TRM) croît. Le chiffre d’affaires, qui inclut le prix du carburant, augmente de 5 % (graph 1).

Cela provient d’une part du rebond du coût du gazole professionnel (+20%) et, d’autre part, de la croissance des principaux marchés clients. L’activité augmente en effet de 1 % dans l’industrie et de 3 % dans la construction comme dans le commerce de détail (graph. 2).

Le moral des chefs d’entreprises à la hausse

Ces résultats encourageants sont corroborés par l’amélioration du moral des chefs d’entreprise du Transport Routier de Marchandises, analysé dans le baromètre FNTR. Cet indicateur, qui synthétise le jugement des professionnels sur la situation de leur entreprise, passe de -5 au 1er trimestre 2016 à + 4 au 1er trimestre 2017 (graph. 3).

Des perspectives de recrutements soutenues

Pour les prochains mois, les chefs d’entreprise du secteur anticipent une poursuite de la croissance de leur activité (graph.4)

et de l’emploi de conducteurs salariés (graph.5). Dans ce contexte, l’emploi salarié du secteur (personnels roulant et non roulant confondus) pourrait augmenter de 2 % à 3 % entre le 2eme trimestre 2016 et le 2eme trimestre 2017.

 

Le coût des carburants, facteur de risques pour la trésorerie

Pour autant, les chefs d’entreprise sont moins optimistes qu’en 2016 sur la situation de leur trésorerie (graph.6), principalement en raison de la remontée du coût du carburant, proche de la flambée survenue au plus fort de la crise de 2008 (+32%) (graph.1).

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