FNTR inquiétudes pour le transport routier

La note de conjoncture est téléchargeable en fin d’article

La dernière note de la FNTR met en avant le ralentissement de croissance pour le TRM et la  perte de confiance des chefs d’entreprise constatée dans la dernière enquête de conjoncture réalisée par l’organisation professionnelle. L’écart d’indice est de 2,29 points entre le 2ème trimestre 2019 et 2018. Une enquête qui démontre également un moral en berne chez les entrepreneurs et confirme une rentrée sous haute tension.

Trois secteurs soutiennent traditionnellement le transport routier de marchandises et sur ces trois secteurs, deux ont un rythme de croissance en net recul : l’industrie manufacturière passant de 1,6% de croissance à 0,8% entre le premier et le deuxième trimestre 2019 ainsi que la construction passant de3,7% de croissance à 0,5%.

Transporteur routier, un métier aux multiples contraintes

Le pourcentage de dirigeants qui estiment que la situation est plutôt satisfaisante a diminué de 10% en un seul trimestre. Cette chute est liée à un contexte politique et économique anxiogène notamment avec les annonces fiscales de l’été. Alors même que le gouvernement faisait sa rentrée le 21 août – et que le chef de l’État lui-même invitait l’ensemble de ses Ministres à la concertation avec les parties prenantes – le secteur a de quoi s’inquiéter après la présentation tout début juillet des prochaines mesures fiscales et sociales des PLF et PLFSS 2020 à l’ensemble des organisations professionnelles du secteur sans concertation et sans négociation. De la différence des discours et des actes.

Cela engendre perte de confiance, incertitude, baisse de l’activité, mesures allant à l’encontre directe de la compétitivité des entreprises françaises, la colère grandit dans le secteur.

Jean-Christophe Pic, président de la FNTR

“Nous devons jouer ce rôle d’alerte”

Cela fait dire à Jean-Christophe PIC, Président de la FNTR « Les mesures annoncées vont être autant de bâtons dans les roues des entreprises françaises. Quand le gouvernement explique vouloir soutenir la croissance et la compétitivité française que, en même temps, il prend des mesures fiscales et sociales qui les dégradent, il y a incohérence. Nous devons jouer ce rôle d’alerte. Nous n’attendons pas que l’on nous explique les mesures présentées, nous demandons un dialogue réel et une vraie politique publique des transports à moyen et long terme. Nos professionnels souhaitent simplement pouvoir faire leur travail au bénéfice de la croissance et de l’emploi ».

Rappelons que le transport routier représente, en France, 600 000 emplois en France dans 40 000 entreprises. Il est un secteur stratégique de la transition énergétique. Il représente seulement 5,7% des émissions de CO2 équivalent et 1,6% des émissions de particules fines. Selon la FNTR.

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