Direction Chemin de la Rafette à Saint-Loubès, au nord de Bordeaux Métropole pour y rencontrer Florian Brunet, dirigeant-fondateur de Florian T’Express, créée en 2003, et Myriam Racois, dirigeante associée. Portée par la forte croissance de l’e-commerce, cet expressiste est un partenaire de DHL, Fedex et UPS. Il connaît une progression constante avec un chiffre d’affaires de 7,44 m€ au 30 juin 2020.
« Experts de la livraison du colis sur la Gironde et le Lot-et-Garonne, nous sommes spécialisés dans la messagerie, les tractions régulières et également le transport dédié, commente Florian Brunet. Notre activité repose sur une équipe de 180 collaborateurs, des interlocuteurs dédiés, 4 sites situés stratégiquement au plus proche de nos clients, et une flotte connectée de 150 véhicules utilitaires légers exclusivement composée de Mercedes-Benz Sprinter. »

Expressiste, pressé par nature
CAP de messagerie en poche, le jeune Florian commence par travailler comme livreur de pizza pour Domino’s Pizza puis chez Exapaq. À 25 ans, il crée sa propre entreprise. Entre 2003 et 2006, Florian T’Express se développe en effectuant beaucoup de courses à l’international et livre la fourniture de bureau. Puis il pousse la porte du distributeur Mercedes-Benz Étoile (groupe BMP Group) à Floirac, en 2006. Il y croise un expressiste qui travaillait pour UPS. Peu de temps après, les deux hommes font affaires et l’aventure commence pour Florian Brunet qui démarre son activité avec le contrat UPS en poche. Florian T’Express étendra son portefeuille à Chronopost puis à DHL et Fedex. En 2012, le dirigeant est rejoint par Myriam Racois, alors assistante de direction commerciale. Elle grimpe rapidement les échelons pour occuper la position de dirigeante associée. Toujours sur le pont, Myriam Racois n’hésite pas à monter au créneau dans les litiges avec des clients finaux « indélicats », ou encore à prendre le volant d’un Sprinter au pied levé pour remplacer un conducteur porté pâle. « Nous opérons sur les 542 communes de la Gironde (33), explique-t-elle. Nos véhicules gérés en parc propre sont protocolés selon le cahier des charges de nos donneurs d’ordre, avec des aménagements spécifiques pour chacun d’entre eux. Chaque véhicule parcourt 60 000 km par an avec un terme à 400 000 km. ».

Un attachement à l’étoile
« Nous regardons d’autres marques qui nous sollicitent mais aucune ne répond à notre exigence de fiabilité ni au coût total de détention de la marque à l’étoile. De plus, notre relation de confiance avec le distributeur Mercedes-Benz nous apporte entière satisfaction, en particulier sur le SAV, explique Myriam Racois. En cas de besoin, nous disposons immédiatement un véhicule de prêt, ou bien nous sommes assistés par un mécanicien du distributeur dans la demi-heure. Tous nos VUL sont pour autant entretenus par nos 2 mécaniciens et nos 2 peintres carrossiers dans nos propres ateliers qui interviennent aussi sur le service pneus et la mécanique comme l’embrayage, les amortisseurs, etc. » Et pour maintenir la carrosserie en parfait état, Florian T’Express s’est équipé d’un atelier de réparation équipé d’une cabine de peinture cabine Omia.
Un coût total de détention bien maîtrisé
« Depuis que nous avons introduit l’éco-conduite, nous constatons une consommation moyenne de 11 litres/100 km, en diminution d’un litre. Nos véhicules les plus récents sont équipés de la boîte automatique pour une conduite plus économique et apaisée. La sinistralité constitue d’ailleurs l’autre sujet sous haute surveillance car la circulation en agglomération génère de petits et gros bobos », conclut Florian Brunet.
« Nous avons augmenté nos volumes de 30% depuis le Covid mais pas le chiffre ni la marge. » Myriam Racois.

Géolocalisation signée Quartix
Pour la géolocalisation, Florian T’Express a choisi Quartix en 2016 qui lui permet d’optimiser la gestion de sa flotte au quotidien et fournit la preuve de la livraison des colis. « On reçoit énormément de demandes de clients qui se plaignent, à tort, de ne pas avoir reçu leur colis, ou qui signalent des anomalies de manière infondée. Cela représente environ une vingtaine de clients par jour. » La géolocalisation de véhicules est donc un outil précieux qui permet à l’entreprise de prouver son sérieux à ses clients, et de se protéger contre des pertes potentielles qui pourraient être colossales. D’autres fonctionnalités complètent le dispositif, telle que l’éco-conduite. Avant de démarrer sa tournée, chaque chauffeur prend son badge d’identification conducteur, puis le remet en fin de journée, contre signature. Tous les matins, les managers communiquent également aux conducteurs leur score éco-Quartix de la veille. « Le but est qu’ils s’améliorent, et, s’ils sont dans le rouge, qu’ils passent dans le jaune, puis dans le vert. Pour aider les chauffeurs qui restent dans le rouge, nous leur proposons des formations et un accompagnement. Mais au bout d’un moment, si les formations ont été suivies mais qu’on ne constate aucune amélioration, nous sommes obligés de prendre des sanctions », conclut Myriam Racois.