Financement du réseau routier, on est loin du compte …

Le transport routier a besoin d’un réseau efficace. Les sénateurs membres de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable se sont penchés sur le sort du transport routier après avoir plusieurs fois appuyés la nécessité de moderniser le réseau routier avec une demande d’augmentation du budget d’entretien et de construction. Selon la loi de finance, les crédits consacrés à l’entretien et à la modernisation du réseau routier doivent augmenter de près de 100 millions d’euros en 2018. En effet, les crédits de l’Afitf (agence de financement des infrastructures de transport de France) consacrés à la modernisation du réseau existant, « qui financent les programmes de régénération des chaussées, de mise en sécurité des tunnels ou des chaussées ou d’aménagement d’aires de repos », devraient augmenter de 385 à 482 millions d’euros, soit une hausse de 97 millions d’euros.

Commission sénatoriale au travail

Selon le Sénat « Les crédits de l’État, inscrits dans l’action n° 04 « Routes – entretien » du programme 203, sont quant à eux fixés à 320 millions d’euros en crédits de paiement (soit trois millions d’euros de plus que dans la loi de finances pour 2017) et 321 millions d’euros en autorisations d’engagement (soit 10 millions d’euros de plus que dans la loi de finances pour 2017). Ces crédits sont destinés à l’exploitation, à l’entretien courant et préventif du réseau routier national non concédé, aux opérations de réhabilitation et de régénération, aux aménagements de sécurité (sur les tunnels routiers notamment), à la gestion du trafic et à l’information routière des usagers. »

Au total, les dépenses relatives à l’entretien et la modernisation des réseaux augmenteront de 702 millions d’euros à 802 millions d’euros. Ils seront également complétés par des fonds de concours des collectivités territoriales, évalués à 5 millions d’euros. Le rapporteur approuve cette augmentation des crédits, tout en soulignant que seul le résultat de l’audit externe, en cours, permettra de fixer le montant des dépenses permettant effectivement d’enrayer la dégradation du réseau. L’audit interne réalisé par les services du ministère estimait pour sa part qu’il faudrait un milliard d’euros chaque année de 2018 à 2027 pour améliorer dès 2018 la situation et arriver au niveau recherché en 2027 …

Tous les éléments officiels ci-dessous:

http://www.senat.fr/rap/a17-113-7/a17-113-70.html

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