En direct du CES Las Vegas à la découverte de la smart-supply

Le CES de Las-Vegas se termine ce soir. Laurent Meillaud, journaliste français spécialiste, y a rencontré pour nous Fabien Esnoult , PDG de SprintProject, une start-up qui fait de la veille sur les problèmes de livraison. En particulier en ce qui concerne lA supply-chain du dernier kilomètre. Après un tour du salon et la participation aux conférences, l’expert confirme son avis sur un futur à construire « La logistique urbaine ne vit pas en silo. Elle doit correspondre à la réalité d’un besoin et deviendra la Smart Supply en même temps que se développe la Smart City, une ville qui dégage de l’intelligence et se connecte à un écosystème. Les consommateurs vont vouloir consommer de plus en plus vite. Il s’agit d’un important changement de paradigme. Mais il est récent. La communauté se densifie et la connectivité prend toute sa place »

Fabien Esnoult

Concrètement, les avancées sont là, mais encore balbutiantes « Nous travaillons avec les communautés urbaines. En particulier les maires et les équipes des villes de Dijon ou d’Angers qui sont en pointe dans ces domaines. Le dernier kilomètre est ce qui coute le plus cher aux entreprises de logistique. Ce n’est pas un cadeau pour les entreprises et elles ne veulent pas forcement garder le bébé. Comment ne pas avoir, chaque jour, trois camions qui livrent le même commerce. Il ne faut pas contraindre les gens, ça ne fonctionne pas. Nous parlons ici aussi de mutualisation de flux et l’entrée de nouveaux véhicules autonomes. Mais, nous manquons de capacité de modélisation. Le fait est qu’aucune municipalité ne possède des données sur les flux circulants. Il n’y a pas de bases de données. Notre association Aslog monte actuellement une base de données pour étudier la réalité des flux. Avec de la data, on arrivera enfin à une modélisation » détaille Fabien Esnoult.

Véhicule autonome chinois UDI

Une chaire spécialisée doit voir le jour, elle s’appellera « Impact du véhicule de livraison dans la ville ». Elle a été proposée à l’Ecole des mines pour un cycle de trois ans d’étude avec des chercheurs. « Nous avons déjà recruté une chercheuse et attendons le feu vert pour un démarrage au mois de Mars. Nos clients de la logistique sont très intéressés. Il y a un vrai sujet. Nous y croyons, même si c’est compliqué ».

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