Economie, les TPE et PME appellent à l’aide

Les fêtes de fin d’année représentent une période cruciale” Marc Sanchez

Par l’intermédiaire du syndicat professionnel SDI (Syndicat National des Indépendants) les PME et TPE tirent, eux aussi, le signal d’alarme avec une lettre ouverte à l’attention de Bruno Le Maire, ministre de l’économie, dans le JDD avec une introduction très forte « Nous allons mourir et nous le savons. Nous allons mourir en tant qu’entrepreneurs car il est impossible de faire prospérer une entreprise avec seulement des charges, des taxes et des intérêts à payer … Nous allons mourir et vous le savez….» . En fait, nous avons l’impression que toutes les entreprises en sont au même point d’un ras-le-bol généralisée.

Marc Sanchez secrétaire général du SDI

Dans son plaidoyer, Marc Sanchez, secrétaire général du SDI regrette à quel point les PME et les très petites entreprises sont à ce point invisibles … mais représentent près de 98% des entreprises françaises…. « Cela doit bien représenter quelque chose pour un gouvernement si entrepreneurial ? Avez-vous entendu les nombreux cris d’alarmes et constats qui chaque jour font la une des journaux, illustrent les images de nos télés, les sons de nos radios en cette période de fêtes ? Les fêtes de fin d’année représentent traditionnellement un pic d’activité cruciale » s’émeut le dirigeant qui rappelle que de nombreux commerces et entreprises diverses de petit taille (moins de 20 salariés) perdent un chiffre d’affaires essentiel à leur survie en raison des nombreux confits sociaux qui impactent fortement le paysage économique français depuis plus d’un an. Qu’il s’agisse des commerces de centre-ville, des entreprises de services ou des transporteurs routiers. Tous dans le même bateau !

https://www.lejdd.fr/Politique/marc-sanchez-du-syndicat-des-independants-monsieur-bruno-le-maire-les-petites-entreprises-vont-mourir-3939957


Marc Sanchez lance au ministre « Avant que vous nous posiez la question, sachez que oui, tout ce qui pouvait être fait en interne, baisse de la rémunération du chef d’entreprise, apport de fonds personnels, négociations de délais de paiement avec les fournisseurs, abandon de nouvelles embauches, non renouvellement de CDD, a déjà été réalisé, optimisé, rationnalisé, sacrifié pour tenir jusqu’en décembre 2019. Mais après ? Mais demain ? »
 
Il pense aussi que les établissements bancaires ne viendront pas au secours des TPE devenues « à risque » si ce n’est éventuellement, pour les « plus chanceux » sous forme de découverts accompagnés de frais et agios démesurés, équivalant aux montants à couvrir, qui ne feront que les enfoncer un peu plus. Il se souvient aussi que le Premier ministre, dans sa dernière déclaration, soulignait l’attention portée par son gouvernement et lui-même au sort des entreprises commerciales et artisanales de proximité… mais ce n’est plus le cas aujourd’hui ! Marc Sanchez demande de l’action avec un vrai plan Marshall pour les entreprises commerciales et artisanales de proximité. Cela pourrait se matérialiser par le déblocage d’un fonds d’indemnisation national d’urgence, évalué à 600 millions d’euros, selon le SDI, venant compenser les pertes désormais irréversibles liées aux mouvements sociaux de l’année 2019.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

LES DERNIERS ARTICLES

RECHERCHE D’ARTICLES