Delifresh, entreprise spécialisée dans la préparation de commandes et de livraison de produits frais et surgelés, basé sur le MIN de Rungis, a été reprise, le 13 décembre 2017 par Chronopost. Depuis cette date, les 130 salariés ont vu leur vie au travail changer jusqu’à la négociation annuelle du 22 février où la direction aurait annoncé, entre autres, la suppression des camions attitrés aux conducteurs, en place depuis 7 ans.
La reprise ne se passe pas bien chez Delifresh (photo DR)
Ainsi, début mars, certains salariés, affiliés à la CGT, ont déposé un préavis de grève. Depuis, ils tiennent bon et certains dorment dans leurs véhicules « Nous protégeons notre outil de travail » déclare Hakim Sébaoui, délégué du personnel, au micro de FranceBleu. Il a vu partir 28 de ses collègues … et arriver 40 sous-traitants, de 10 sociétés différentes. Il précise aussi que depuis l’arrivée du nouveau propriétaire, Chronopost, les discussions sont au point mort.
Photo de salariés souriants qui illustre le site Delifresh. Il faut retrouver la sérénité
Delifresh qui réalise quotidiennement 700 livraisons dans Paris et l’Ile de France fait appel à des sous-traitants. D’autre part, la direction de Chronopost a déclaré au Parisien qu’il n’est question d’aucune réduction de l’emploi par un plan social. Elle aurait aussi proposé le versement d’une prime de 250 € brut pour tous, sous réserve que l’activité ne soit pas perturbée dans les prochaines semaines. Mais c’était au début du conflit qui dure, maintenant, depuis 15 jours.