Selon l’Association nationale pour l’amélioration de la vue (AsnaV), les risques d’éblouissement se produisent de jour comme de nuit. Selon l’association, en France, 600 accidents corporels sont provoqués chaque année par des éblouissements, qu’ils soient dus au soleil ou aux phares de voiture la nuit. Autant que les autres, les conducteurs professionnels doivent limiter les situations d’éblouissement au volant. Voici les conseils des spécialistes.
S’assurer d’une bonne visibilité et d’une bonne vue au volant, de jour comme de nuit.
Pare-brise et vitres propres, balais d’essuie-glace en bon état, liquide lave-glace en quantité suffisante ainsi que des feux propres et réglés à la bonne hauteur… le véhicule doit être régulièrement contrôlé pour garantir une bonne visibilité au conducteur. Mais cela ne suffit pas ! 90 % des informations nécessaires à la conduite passent par la vue. D’où l’importance de porter sa correction visuelle adaptée, c’est aussi un gage de sécurité. Or, 1 Français sur 3 (29%) ne porte pas ses lunettes ou lentilles correctrices en conduisant, un comportement plutôt inquiétant…
Par temps ensoleillé, le port d’une paire de solaire limite les risques d’éblouissement.
L’éblouissement dû au soleil est considéré par les automobilistes (à 98%) comme un véritable danger lors de la conduite. L’usage de lunettes de soleil, disposant ou non d’une correction visuelle, permet de limiter efficacement les risques d’éblouissement dû au soleil. Or, 1 Français sur 2 (47%) déclare ne pas porter systématiquement leur paire de solaire pour conduire par temps ensoleillé.
Les lunettes de soleil ne doivent pas avoir des verres trop foncés pour ne pas altérer la vision des couleurs. Les verres de catégorie 4 sont déconseillés pour la conduite d’un véhicule, privilégier des catégories 3. Par temps très ensoleillé et lumineux, l’idéal est d’opter pour des verres polarisants teintés gris ou brun, qui sont spécialement conçus pour éliminer les reflets et protéger à 100% les conducteurs de l’éblouissement.
La nuit, la sensibilité des yeux face à l’éblouissement est accrue.
Pensez aux autres conducteurs. La nuit, avec la baisse de luminosité, le champ visuel est réduit, la vision de loin devient plus floue et la sensibilité face à l’éblouissement s’en trouve accrue. La nuit, 1 conducteur sur 2 est gêné par l’éblouissement des autres véhicules. Dès qu’un conducteur croise les phares d’un autre véhicule, un fort différentiel de lumière intervient et le système visuel se sature de lumière. Durant quelques secondes un voile noir apparaît, le temps que l’œil s’adapte, et la vision est dégradée. Afin d’éviter d’éblouir les autres usagers, il ne faut pas oublier que la route se partage : n’utiliser les feux de route (« pleins phares ») que lorsqu’il n’y a personne d’autres sur la route et penser à bien vérifier régulièrement le fonctionnement, le réglage et la propreté des feux de votre véhicule.
Les différents chiffres viennent de plusieurs sources : Onisr : en 2011, l’éblouissement a été la cause de 645 accidents corporels dont 68 mortels. Baromètre 2015 de la santé visuelle des Français. Étude OpinionWay pour CARGLASS® et Krys réalisée en avril 2013, sur un échantillon de 854 automobilistes représentatifs de la population des 18 ans et plus. Enquête online réalisée par BVA pour l’association Prévention Routière du 29 juillet au 4 août 2014 auprès d’un échantillon représentatif de 1 005 automobilistes âgés de 18 ans et plus.
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