le 21 juin 2015
Le jour de l’annonce d’une concertation pour le réaménagement de 7 nouvelles places de la capitale, Anne Hidalgo, maire de Paris, tient un discours très ferme, pour ce qu’elle appelle la reconquête d’espaces, qu’elle souhaite dédier à la circulation douce. Elle déclare « Alors oui, la place de la voiture sera restreinte en lui laissant une place résiduelle. Avec mon équipe, je veux poursuivre les actions qui donnent plus d’espace aux piétons et aux vélos ». Ce qu’elle appelle un engagement structurant de la mandature s’appuie sur le bilan de la rénovation de la place de la République qui a couté 24 millions d’euros. Deux ans après son inauguration, cette place est devenue selon elle l’emblème de la reconquête de l’espace public.
Les habitants sont sollicités pour donner leur avis
Le nouveau chantier qui concerne les places de la Bastille, la Nation, le Panthéon. Gambetta, Madeleine, Italie, les Fêtes, coûterait 30 millions d’euros pour les 7 chantiers. A cette occasion, Anne Hidalgo bouleversera les codes habituels, pour libérer les énergies. Les habitants, brossés dans le sens du poil, auront le maître mot et sont invités à faire preuve de la plus grande créativité. La maire ne pense pas faire d’appels d’offre auprès de grands cabinets d’architectes, mais au contraire, les habitants bénéficieront de l’expertise de professionnels (urbanistes, paysagistes) et du soutien des étudiants des écoles parisiennes d’architecture.
La présentation du dernier projet urbain de la mairie de Paris
Cela dit, Anne Hidalgo a de la suite dans les idées. Au cœur de la campagne pour les municipales, en 2014, elle disait déjà « Mes projets pour la capitale impliquent davantage d’espace pour les piétons, avec des grands aménagements qui nous permettent de mieux respirer. Je veux offrir aux Parisiens des places qui sont de véritables lieux de rencontre, des espaces à vivre ».
Le fait est que la place « résiduelle » de la voiture rejaillit inévitablement sur les transports de marchandises et les accès à la ville pour les véhicules utilitaires des artisans et autres professionnels dont certains ne veulent plus mettre les roues à Paris, lassés qu’ils sont de temps perdu et d’amendes de stationnement (quand ils en trouvent un !). Il s’agit d’un vrai problème économique que la mairie et en particulier Christophe Nadjovski, adjoint à la Maire, en charge des transports, de la voirie, des déplacements et de l’espace public devra solutionner par des propositions efficaces.
Anne Hidalgo s’engage
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