Baromètre du transport routier d’une année sur l’autre

La bourse de fret TimoCom est bien placée pour observer les déplacements de fret à travers l’Europe. Voici les dernières données en provenance de l’opérateur. Avec un rapport fret / véhicules de 49 à 51, les résultats du mois d’octobre 2015 étaient légèrement supérieurs à ceux du mois d’octobre 2014 (48 à 52 en 2014). Durant le mois de novembre une nouvelle chute a été enregistrée. La part de fret sur le marché européen du transport a connu une baisse de 11%, la plus forte baisse sur deux mois depuis 2011. Fin novembre, le baromètre affichait un rapport fret-véhicules de 38 à 62.

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Marcel Frings directeur de TimoCom

Dans le dernier rapport trimestriel, Marcel Frings, directeur de TimoCom explique avec un certain humour « Je pensais que le mois de novembre serait particulièrement riche en fret, mais il s’est passé exactement le contraire. Cela prouve, d’une part, que je ne dois en aucun cas envisager une carrière de voyant ou d’oracle ». Son analyse positive était cependant basée sur des faits concrets. Si l’on se penche sur les données historiques des deux derniers trimestres, les directives du 3ème trimestre étaient telles que l’on était en droit de s’attendre à une augmentation du fret en novembre.

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Le transport confronté à des éléments qu’il ne maîtrise pas

Toutefois, si les donneurs d’ordres, fabricants et prestataires de transport, étaient en retard sur les ventes de Noël, ils se sont évidemment rattrapés en décembre. Au cours du dernier mois de l’année, le transport a mis à profit toutes ses ressources ce qui a permis une augmentation significative de 13% de la part de fret. Grâce aux efforts déployés, le mois de décembre se termine par un léger excédent de fret (51 à 49).

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Les perspectives pour l’année 2016 sont plutôt favorables. “Au jour d’aujourd’hui, il est très difficile de prévoir 2016. L’augmentation globale de la menace terroriste, l’augmentation des contrôles de sécurité et la confrontation avec la thématique des réfugiés, toutes ces questions ont une incidence directe sur l’économie de l’Europe et l’activité du transport routier “, explique Marcel Frings. “Mais l’on perçoit également des signes positifs. L’Espagne et l’Irlande, par exemple, semblent sortir de la crise financière avec une croissance plus élevée. Le pilier de cette croissance est aussi la consommation favorisée par une hausse de l’emploi et des salaires plus élevés. Dans une région aussi hétérogène que l’Europe, cet impact positif ne se fera pas sentir partout de la même façon. Mais il sera suffisamment fort pour que les chiffres de la croissance révèlent une stabilisation positive plutôt qu’un ralentissement durable.”

www.timocom.fr

 

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