Autoroutes, augmentations effectives depuis le 1er février

Le transport routier va encore passer à la caisse. Annoncées le 25 novembre, la hausse est de 0,76% en moyenne. Les organisations professionnelles, OTRE en tête, ne décolèrent pas tant les sociétés d’autoroute dégagent toujours de juteux bénéfices.

Effectives au 1er février 2017, ces nouvelles hausses des tarifs de péage sont différentes selon les réseaux : la plus élevée, + 1,197 % est celle des autoroutes du sud de la France gérées par Vinci. Arrivent ensuite les hausses de tarif du réseau APRR, géré par Eiffage et Macquarie : + 0,896 % sur l’axe Rhin- Rhône et + 0,926 % sur l’axe Rhône-Alpes. Par ailleurs, les tarifs augmenteront de 0,572 % sur le réseau de Cofiroute (Vinci) dans le centre ouest de la France, de 0,592 % sur le réseau Escota (Vinci) dans le sud-Est et de 0,582 % sur les autoroutes des sociétés sanef et sapn (groupe Abertis ), situées dans le nord-Ouest.

Mais ce n’est pas tout car à compter de 2018 et jusqu’en 2020, ce type de hausses hors cadre sera complété par une hausse supplémentaire de 0,3 à 0,4 % par an, destiné à financer le nouveau plan autoroutier d’un milliard d’euros récemment annoncé par le gouvernement. « Pourtant l’Autorité de la Concurrence n’a eu de cesse de pointer ce qui est qualifié de rente en faveur des sociétés d’autoroutes. Qu’on en juge : de 2009 à 2012, la progression des tarifs s’est établie entre 1,8 % et 2,2 %. Des hausses largement supérieures à l’inflation. Et que dire du rapport de l’Autorité de la concurrence mettant en lumière l’augmentation importante du chiffre d’affaires des sept principales sociétés concessionnaires d’autoroutes (sCA) : + 26 % entre 2006 et 2013, soit une hausse d’1,7 milliard d’euros. En outre, pour 100 euros de péage payés par l’usager, entre 20 et 24 euros constituent du bénéfice net pour les concessionnaires d’autoroutes. Elles ont ainsi reversé pas moins de 14,6 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires depuis 2006. En d’autres termes, leur marge nette s’établit entre 20 et 24 %. » détaille l’OTRE. Voilà un dossier loin d’être clos …

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